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Impubliables

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12 novembre 2006

Des intégristes varois attaquent le Téléthon

Face à l’attaque outrancière lancée contre le Téléthon par un groupe d’intégristes varois dénonçant le financement des scientifiques luttant contre les maladies génétiques, la réaction ne s’est pas fait attendre. L’indignation rapidement contagieuse s’est transformée en véritable épidémie. Depuis, la révolte gronde contre ces manipulateurs en soutane, ces usurpateurs de sacristie tout juste bons à greffer des faux-saints sur nos calendriers.

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12 novembre 2006

Conseil général du Var : qui commande ?

Dans sa dernière publication, le Ravi (n°35 - novembre 2006) relate, avec une vivifiante acuité, les bouleversements intervenus ces derniers mois à la tête du service communication du Conseil général du Var.
Un fonctionnaire bon teint, ancien DRH du département, devient contre toute attente directeur de la communication, poste occupé jusque-là par un ancien journaliste de Var-matin ; une élue toulonnaise proche de l’actuel maire devient rédactrice en chef de Conseil Général Var Magazine (organe de presse du Département tiré mensuellement à 435.000 exemplaires aux frais du contribuable varois), poste occupé jusque-là une ancienne journaliste de Nice-matin. Une grande lessive que Le Ravi n’hésite pas à qualifier de véritable « coup de karcher» sur le service communication.
Qui est le responsable de cette chasse aux journalistes institutionnels quelques mois avant de grandes échéances électorales ? Un nom circule, sur lequel pèsent d’évidents soupçons. Il ne s’agit pas d’un homme politique, pas d’un élu du peuple comme nous porterait à le croire notre naïve conscience démocratique, mais d’un simple fonctionnaire devenu au fil des ans, l’homme qui, aujourd’hui, « fait la pluie et le beau temps dans le Var », n’hésite pas à écrire Le Ravi. Issu, comme tant d’autres, de la pouponnière Arreckx, le fonctionnaire en question s’est refait une virginité dans l’ombre de ceux qui s’engagèrent, pendant et après l’épisode honteux du FN à Toulon, à redonner au Var l’image d’un département redevenant honnête, travailleur et, dans la mesure du possible, politiquement intelligent.
Contre toute attente, donc, le Var n’est pas dirigé par le président élu du Conseil général, pas plus que par son prédécesseur, ancien ministre, aujourd’hui sénateur maire de Toulon et président de TPM (Toulon Provence Méditerranée), mais par un simple salarié de la fonction publique. Difficile à digérer par les démocrates varois que nous sommes, ne jurant que par le choix des urnes.
On entend souvent dire que, dans le Var, on ne fait jamais rien comme tout le monde. Plus lucidement, reconnaissons qu’ici, on ne fait vraiment pas comme le bon sens et l’honnêteté conseillent de le faire.

5 novembre 2006

Tourisme : Monsieur Brun se paie la tête de Pagnol

Le regretté Marcel Pagnol doit s’en mordre les phalanges. L’auteur provençal qui s’était tant moqué des Lyonnais à travers cet étrange et touchant Monsieur Brun, serait le premier surpris de constater qu’aujourd’hui, sur les rives du Rhône, on mange bien mieux et pour deux à trois fois moins cher que dans les Bouches-du-Rhône et les départements voisins. Ces couillons de gones, capables, au siècle dernier, de se faire mener en bateau par le premier Panisse venu et acheter le Pitalugue, sont désormais les derniers à se laisser piéger par les restaurateurs voyous qui sévissent sur le littoral méditerranéen.
Alors que se tiennent à Toulon (lundi 6 novembre 2006) les premières rencontres du tourisme varois pour connaître les raisons de la désaffection dont le Var est la récurrente victime, certains professionnels de la restauration, âpres au gain et peu ouverts à la critique, restent de marbre devant leur tiroir-caisse. Proposer à leurs clients, touristes ou locaux, une salade à 15 €, un bifteck à 23 €, une bouteille de vin de pays à 30 € et un dessert à 9 € ne les fait pas frémir. Sans compter la qualité souvent médiocre des produits proposés et l’accueil à la limite du tolérable réservé à ceux qui ont encore le courage ou l’inconscience de débourser autant pour recevoir aussi peu en retour… Et si, pour une fois, non pas changer les méthodes qui ne sont que pure forme, on tentait enfin de changer les esprits de tous ces Panisse qui détruisent, en même temps qu’une économie, l’image d’une région et de ses habitants. Quand pourront-ils enfin comprendre que le coup du Pitalugue, c’est de l’histoire ancienne. Et que les couillons de demain ne seront sans doute pas ceux que l’on croit…

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